Expertise en stratégie d’investissement, Expertise patrimoniale
Date de publication : 22/03/2024
Dans l’écosystème des investissements alternatifs, le Private Equity se taille une place d’importance par son potentiel de valorisation significatif, bien que souvent assorti d’un risque proportionnel. On peut aujourd’hui facilement accéder à cette classe d’actifs via des FPCI et/ou des FCPR, deux véhicules d’investissement phares du Private Equity en France.
Concrètement, le Private Equity, ou capital-investissement, consiste à investir dans le capital de sociétés non cotées en bourse. Cette approche vise à financer la croissance de ces entreprises, leur restructuration, ou encore leur transmission.
Le corollaire de cet investissement réside dans le fait que le Private Equity, en contrepartie de rendements potentiellement élevés, nécessite un horizon d’investissement plus long et donc d’une liquidité moindre, que ce que l’on pourra obtenir sur les marchés boursiers.
Le Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI) offre aux investisseurs un cadre intéressant pour placer leur argent dans des entreprises non cotées européennes, bénéficiant ainsi d’une exonération fiscale sur les plus-values sous certaines conditions.
Globalement, destiné aux investisseurs prêts à engager au moins 100 000 euros, ce fonds représente une opportunité d’investissement avec un potentiel de rendement élevé et des avantages fiscaux attractifs.
En outre, les FPCI qui investissent majoritairement dans des entreprises non cotées, bénéficient d’une flexibilité de gestion accrue et ne sont pas soumis à une procédure d’agrément de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Notons au passage que l’adhésion à un FPCI se fait exclusivement via un conseiller professionnel, les capitaux étant immobilisés pour une durée de 5 à 10 ans.
Pour être considéré comme « fiscal« , un FPCI devra néanmoins allouer au moins 50% de son portefeuille à des PME et ETI situées dans l’EEE, conformément à l’article 163 quinquies B du Code Général des Impôts.
Le Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) représente une autre option d’investissement qui permet d’accéder à des entreprises innovantes via un apport de capital.
Géré par des sociétés de gestion agréées, le FCPR nécessite un agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Pour favoriser l’innovation et le développement d’entreprises non cotées, au moins 50 % de ses actifs doivent être investis dans de telles structures.
Les FCPR s’adressent principalement à des investisseurs avertis, prêts à accepter un niveau de risque élevé, incluant la possibilité de perdre intégralement leur capital. Cet engagement, indubitablement risqué, est cependant tempéré par des avantages fiscaux sous certaines conditions. Les investisseurs bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu pour les produits des parts reçues, à condition de conserver ces parts pendant au moins cinq ans.
Les FPCI et les FCPR sont des véhicules appréciés en private Equity via le dispositif du 150-0 B ter du Code général des impôts (CGI), lequel encourage les investissements dans les PME et les entreprises innovantes, qui sont souvent le moteur de croissance économique et d’innovation. L’article 150-0 B ter permet:
In fine, les FPCI et FCPR en private equity sont intéressants non seulement pour leur potentiel de rendement et leur capacité à diversifier les portefeuilles d’investissement, mais aussi et surtout pour les avantages fiscaux qu’ils offrent grâce au dispositif du 150-0 B ter. Avantage fiscal qui encourage les investissements dans des secteurs clés de l’économie, soutenant ainsi l’innovation et la croissance économique tout en offrant aux investisseurs des conditions fiscales favorables.