« Est-il possible d’aménager notre régime matrimonial afin de réduire les inégalités avec mon conjoint et moi-même ? »
Madame G est mariée sous le régime matrimonial de la séparation de biens avec Monsieur G depuis plus de 15 ans. Monsieur G est chef d’entreprise et perçoit des revenus supérieurs à son épouse. Il a ainsi pu investir dans plusieurs immobiliers locatifs et a acquis seul la résidence principale dans laquelle le couple vit avec ses deux enfants.
Le patrimoine global du couple est évalué à plus de 3,1 millions d’euros. Il comprend la résidence principale qui est évaluée à 685 000 euros.
Monsieur G souhaite aujourd’hui protéger son épouse et faire en sorte que leur patrimoine soit réparti d’une manière plus équilibrée.
Le couple nous sollicite donc pour connaître les aménagements possibles de leur régime matrimonial.
Le régime matrimonial organise l’ensemble des rapports juridiques et économiques des époux pendant le mariage. Il comprend la répartition des biens, pouvoirs d’administration, de gestion et de disposition de leur patrimoine, etc…
Les époux G sont mariés sous le régime matrimonial de la séparation de biens ce qui signifie que tous les biens existants au jour du mariage et tous ceux acquis au cours de celui-ci restent la propriété exclusive de leur titulaire. Il n’existe alors pas de masse commune entre époux.
Les nombreuses années de vie commune ont créé un déséquilibre non négligeable entre les époux. Il pourrait ainsi être opportun de limiter voire d’effacer celui-ci afin de permettre une meilleure protection du conjoint.
Le Code civil donne la possibilité aux époux, pour qui le régime matrimonial choisi n’est plus adapté, de le changer complètement ou de le modifier en partie.
Le changement de régime matrimonial en faveur du régime de la communauté légale permettrait de rendre commun des actifs jusqu’alors personnels. Cependant, cette solution « radicale » aurait un coût non négligeable (environ 21 000 €)
Adopter une société d’acquêts (qui n’est pas une société dans le sens courant du terme) consiste à insérer dans un contrat de mariage une clause stipulant que certains biens seront communs.
Le coût dans ce cas serait plus faible. Exemple : en ne rendant commun que la résidence principale, le coût serait d’environ 10 000 euros.
Nous avons préconisé aux époux G d’adjoindre une société d’acquêts et d’y intégrer la résidence principale ainsi que d’autres biens que Monsieur souhaitait rendre communs.
De cette façon, la volonté de protéger le conjoint est respectée sans pour autant devoir procéder à une modification totale du régime matrimonial (plus couteuse).
En cas d’adjonction d’une société d’acquêts, plusieurs aménagements peuvent être prévus :
Nous avons à cœur de protéger ce que vous avez acquis. Parce que la gestion de votre patrimoine ne s’improvise pas, In Extenso Patrimoine met à votre disposition les compétences de ses équipes pour vous […]
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